Après 40 ans, comment gagner facilement en mobilité et retrouver de la souplesse sans se blesser ?

Qui n’a jamais ressenti cette raideur matinale en enfilant ses chaussettes ou ce « couinement » dans le dos après une journée de travail ? Passé la quarantaine, le corps fait sentir ses limites : mouvements moins fluides, articulations grinçantes, souplesse en berne. Bonne nouvelle : il n’y a pas de fatalité. Gagner en mobilité et en souplesse à 40, 45 ou 50 ans, c’est possible, à condition d’adopter les bons réflexes et de cesser de se comparer à sa jeunesse. Voici comment faire pour retrouver de l’aisance et bouger plus librement… sans finir recroquevillé sur le tapis !
Petites raideurs et gestes limités : pourquoi la quarantaine marque souvent un tournant pour la souplesse
À partir de 40 ans, les raideurs s’installent souvent insidieusement. Ce n’est pas qu’une question d’âge : c’est le cumul des postures assises, du stress, des entraînements parfois mal adaptés et du manque de variété dans les mouvements.
Retrouver de l’aisance dans le mouvement, c’est accessible à tous : pourquoi s’y remettre après 40 ans change la donne
Les contraintes du quotidien – boulot, voiture, responsabilités – grignotent progressivement la mobilité articulaire. Résultat ? On se baisse moins facilement, on se sent « coincé » après un footing, les gestes du quotidien deviennent parfois laborieux.
Mais retrouver de la souplesse, ce n’est pas réservé à ceux qui font du yoga depuis l’adolescence. En France, beaucoup d’hommes actifs reprennent le sport ou ajustent leur routine à cet âge-là : c’est précisément le bon moment pour booster sa mobilité. Non seulement cela améliore les gestes au quotidien (s’habiller, porter ses enfants, jardiner), mais ça protège aussi les articulations et limite les tensions musculaires.
Les bienfaits insoupçonnés d’une meilleure mobilité (vie sociale, énergie, autonomie)
Une meilleure mobilité, ce n’est pas simplement réussir à toucher ses orteils. C’est retrouver une énergie plus stable, une posture plus solide et, surtout, une plus grande autonomie : pouvoir jouer avec ses enfants sans craindre le « faux mouvement », rester actif en vacances, retrouver confiance dans son corps. Les activités sociales, sportives ou même professionnelles gagnent en aisance.
Démystifier les idées reçues : non, la souplesse n’est pas une affaire de jeunesse
Mythe à déconstruire : on ne « fond » pas de l’intérieur dès qu’on dépasse la quarantaine. La souplesse n’est ni un don, ni un privilège d’adolescents. Le corps s’adapte pour peu qu’on le sollicite intelligemment. La clé ? Progressivité, régularité et écoute de soi.
De la théorie à la pratique : adoptez ces exercices pour booster votre souplesse sans risque
Le duo gagnant : échauffement et mobilité articulaire, la clé pour démarrer sans se blesser
Première étape : s’échauffer, toujours ! À 40 ans et plus, démarrer à froid, c’est risquer d’étirer un muscle ou de froisser une articulation. Privilégiez des mouvements circulaires pour les épaules, les hanches, les poignets. Montez doucement en amplitude, sans forcer. En quelques minutes, le corps se réveille et la mobilité s’installe.
Trois exercices incontournables à tester dès maintenant (postures, respiration, progressivité)
- Le squat profond assisté (dit « squat asiatique ») : debout, pieds à plat largeur des hanches, descendez en gardant le dos droit. Restez assis en bas, en tenant une table pour l’équilibre. Laissez les genoux s’ouvrir, respirez lentement. Tenez 30 secondes à 1 minute, sans douleur.
- L’étirement du psoas (fente basse) : genou au sol, jambe avant fléchie, poussez doucement le bassin vers l’avant. Vous sentez l’ouverture sur le haut de la cuisse opposée. Maintenez 30 secondes de chaque côté, en respirant profondément.
- L’auto-grandissement debout : pieds écartés, bras vers le plafond, pensez à « pousser » le sommet du crâne vers le ciel. Imaginez qu’un fil vous allonge. Inspirez par le nez, expirez longuement. Idéal entre deux réunions ou au réveil !
Source : Ouest FRANCE