L’erreur que tout le monde fait avec son aspirateur et qui le condamne à tomber en panne trop tôt
Qui n’a jamais pesté contre un aspirateur qui montre des signes de fatigue, voire s’arrête de fonctionner alors qu’il n’a même pas soufflé sa cinquième bougie ? Avec l’arrivée de l’automne, les tapis accueillent feuilles, poussière et poils d’animaux, et l’aspirateur tourne à plein régime dans les foyers français. Mais un geste, pourtant banal et souvent répété sans y penser, compromet très vite sa longévité. Il existe en effet une erreur anodine, commise par la quasi-totalité des utilisateurs, qui entraîne une panne bien avant l’heure. Et si la solution était à portée de main, pour éviter d’acheter un nouvel appareil tous les trois ans ? La réponse se trouve dans l’entretien quotidien, trop souvent négligé, alors qu’il fait toute la différence. Préparez-vous à regarder votre aspirateur autrement !
Le faux réflexe qui fait souffrir votre aspirateur
Le réflexe le plus courant consiste à considérer l’aspirateur comme un appareil « tout-terrain », capable d’avaler indéfiniment petites et grosses saletés, cheveux, poils et miettes. Beaucoup se contentent de vider le sac ou le collecteur uniquement lorsque la puissance faiblit notablement. Cette habitude, adoptée par manque de temps ou par négligence, expose pourtant l’appareil à des risques dont on ignore souvent la portée. Un filtre non nettoyé, une brosse saturée ou des conduits obstrués forcent le moteur à travailler davantage, ce qui se traduit par une surchauffe rapide et une usure prématurée. Détail révélateur : une odeur désagréable ou un bruit inhabituel signalent généralement qu’il est déjà trop tard pour éviter les dégâts. À l’approche de l’hiver, alors que l’air intérieur se renouvelle moins et que la poussière s’accumule, ignorer ces signaux revient à sacrifier les performances de son équipement ménager.
Les ennemis cachés : filtres saturés et brosses obstruées

Derrière la façade brillante de l’aspirateur se cachent deux éléments ménagers redoutés : le filtre et la brosse. Le filtre, véritable bouclier contre les micropoussières et allergènes, s’encrasse à chaque utilisation. Un filtre saturé laisse passer moins d’air, forçant le moteur à aspirer avec plus d’intensité et à chauffer de manière excessive. Quant à la brosse, elle devient rapidement un nid à cheveux entremêlés, peluches et résidus textiles, transformant l’aspiration en véritable parcours d’obstacles. Conséquence directe : une efficacité en chute libre et un moteur sur-sollicité. Loin d’être des détails insignifiants, ces encrassements invisibles constituent la première cause des pannes précoces, tant sur les modèles récents que sur les anciens. La bonne nouvelle ? Ces pièges sont simples à déjouer avec un minimum d’attention et de méthode.
Source : Ouest France
